La corne cassée

De l'art et du cochon

Ma story🤔mon histoire

Je ne voulais pas parler de moi, préférant mettre en avant  « le livre ke nul ne lit » et la communauté « ke nul ne voit » , mais Loïc Iscayes, coach de petits scarabées, m’en a dissuadé :
 « Avant d’ acheter un livre, beaucoup ont envie de savoir qui l’a écrit et pourquoi celui-ci  l’a écrit. »
D’abord, pour la meilleure raison du monde : pour m’amuser, et étant au plus bas j’en avais bien besoin. Car je venais de loin :
D’abord, premier souvenir : l’école Notre-Dame, j’apprends a lire, la maîtresse m’apostrophe et me dit que je dis :

Chrischtophe, ta langue cloche !

Elle me dit que je dis :

« vase »

au lieu de « vache »

 « zambon »

au lieu de « jambon »

Direction l’orthophoniste avant que mes camarades ne se moquent de moi. Ch’est pas gagné.
En Deux : le cm 2, j’apprend l’écriture : une fresque exposée dans la classe inspiré de « L’appel de la forêt ».

 Mon Wikipédia, d’autrefois, ma force rouge, c’était la collection «  Tout l’univers », bien sûr.


Je sanguignole à la Pagnole les haches des trappeurs égarés, les crocs blancs des hordes affamées , La critique se déchire, des méchants déchirent.
Puis vint le Lycée Jeanne-d ’Arc, cinq ans en prison, avec son directeur ( faux méchant dont la gentille épouse m’a enseigné le latin )  Donnadille : quatre heures de colle. Le proviseur surnommé Nounours ( il ne pouvait pas y échapper étant roux et doux) notait deux heures de colle, c’est lui qui , plus tard, à la radio, m’a fait découvrir le Jazz bien après le rock and Roll.
Il y a avait Sœur Saint-Bernard, l’infirmière, et bien sûr, parmi les bons il y a celui qui t’apprend a être chrétien, te baptise, te « catéchisme », te confesse, te confirme même.
Mon Jésus de poche, mon Jiminy Cricket :
Bertrand de Vergeron,

 

Notre Jésus local,
Au caractère d’un Pierrot tout droit tombé de la lune, ( j’espère ne pas le vexer )
mais tout de même assez enragé pour être allé chasser la pauvreté jusqu’à Madagascar et y avoir attrapé le paludisme.

que nous revoyons ici derrière son frère jumeau qui lui avait le droit de danser avec la professeur (on ne disait pas professeure ou professeuse a cette époque ) de biologie sans choquer les anciens.
J’ai beaucoup connu et aimé sa sœur, surnommée par mes amis sœur Cat, qui m’apprit a voir toute la beauté de Dieu dans la beauté d’une fleur.

il y a dans chaque œuvre d’un artiste un peu de son âme : je n’ai jamais été enfant de chœur, mon grand frère l’a été, j’ai été scout, jusqu’aux louveteaux. Aujourd’hui je ne suis plus mazametain, (pour la méditerranée : Valras, pour l’océan : Vieux-bouceau, pour la neige : Luchon.) je suis parisien, ma source d’inspiration pour écrire ce livre, je la trouve plus haut dans la montagne, chez mes grands parents, en montant vers le pic de Nore, la fusée du père Noël surplombant le lac. Tous mes amis, mes amours, reconnaîtront.

Mais j’ai préféré situer mon livre dans la plaine, aux Saintes marie- de- la-mer, on y serait passé en touristes avec mes parents, je ne m’en souviens pas, les lions de la réserve africaine de Sigean m’avait plus marqué que les chevaux blancs, les taureaux et les flamands roses.

Pour l’époque, j’ai choisi le jour débarquement dans le Sud : le quinze Août 1944 parce qu’un jour mon grand-père,qui avait fui la guerre civile espagnole, et osé franchir les Pyrénées m’avait dit en me voyant y jouer : « Si tu savais ! »
Justement, non, personne n’en parlait, de cette époque où l’armée était là, de celle où il a fallu la chasser après quatre ans de cohabitation forcée. 
Alors je l’ai imaginée, en espérant que nos grands-parents se soient aussi un  peu amusés quand même ( les miens avaient du s’enfuir pour se marier ) et ça donne une sorte de pastiche que j’ai surnommé :

 

Que puis-je vous dire d’autre ?

Mangez-en !
Plongez-y ! Vous n’en reviendrez pas !
Hum…hum ! L’esprit de ma grand-mère Anna, au cheveux blonds comme le blé et aux yeux bleus comme le ciel  et Louis, aux yeux charbon de ténèbres, et au cheveux de corbeau me dit qu’avec un slogan comme ça, j’ai perdu presque tous mes lecteurs.
Hey ! Toi ! Je voulais dire : butine a la surface de ce blog et vois si l’envie qu’il devienne un livre te titille !